EDITO
PBO ASSOCIES, le 4 Avril 2020
En tant que Chargés d’affaires privées en immobilier, nous proposons régulièrement nos réflexions aux clients du cabinet avec qui nous échangeons quotidiennement.
Un marché immobilier en mode « pause »
Plusieurs scénarios sont envisageables et à prendre en compte pour se construire un avis sans toutefois en tirer de conclusions pour le moment.
Une reprise progressive parallèle à la sortie du confinement
Compte tenu de la baisse des marchés boursiers, les réactions des investisseurs seront très différentes et ne peuvent laisser présager d’une attitude générale sur leur comportement face à leur projet immobilier.
Certains garderont une position d’observateurs du marché immobilier, d’autres souhaiterons rapidement sortir du marché boursier pour l’investir sur le marché immobilier ou amortir leurs dettes en soldant une partie de leur patrimoine immobilier.
Pour les acquéreurs classiques qui tiennent le marché immobilier, les impacts psychologiques ne sont pas à négliger. Le besoin d’être propriétaire d’un toit ne deviendra-t-il pas impérieux ? N’est-ce pas dans notre culture ? Le confinement qui aura allié famille et télétravail ne les aura-t-il pas poussé à souhaiter un autre type de foyer, plus spacieux par exemple ?
Pour le moment, impossible d’affirmer ou d’infirmer la baisse des prix, à ne pas confondre avec la baisse du nombre de transactions. Jusqu’à présent le marché en Ile de France était très tendu, la demande étant plus forte que l’offre.
Compte tenu d’une reprise progressive le nombre d’acquéreurs va-t-il baisser à court et moyen terme ? Rien de certain, nous constatons actuellement une véritable volonté de poursuivre leurs acquisitions et d’avoir de nouveaux projets immobiliers. Ils nous sollicitent déjà sur les futurs biens en vente que nous aurons en charge à la sortie du confinement.
Les effets de la reprise
Si certains acquéreurs veulent anticiper une baisse potentielle des prix, il en sera de même pour les vendeurs, qui le peuvent, et qui préfèreront attendre des jours meilleurs pour mener la vente de leurs biens.
Ne présageons pas de situations délicates, mais les acquéreurs et les vendeurs s’interrogent.
Les effets sociaux du confinement :
y-aura-t’il d’avantage de séparation ? Pouvant entraîner la vente par exemple d’une maison, pour l’acquisition de deux appartements ?
Les effets sanitaires :
Certains acquéreurs opportunistes comptent sur l’augmentation de l’offre liée aux successions, ces situations seront-elles suffisamment significatives pour inonder le marché de biens immobiliers et avoir un effet significatif sur une baisse du marché ? Rien n’est certain.
Concernant les dossiers en cours et à venir, les notaires s’adaptent à la situation et reçoivent les procurations afin de signer les actes.
Une prorogation* des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et l’adaptation des procédures sont donc mis en place pour les compromis qui expirent entre le 12 mars et un mois après la date de sortie du confinement. Nous n’avons pour le moment aucune idée de la date qui sera retenue pour la sortie progressive du confinement.
Les Mairies s’organisent et feront le nécessaire afin de répondre rapidement aux DIA. Nous attendons encore de connaître l’organisation des syndics de copropriété pour répondre aux états datés, les syndics ayant déjà l’obligation de rendre accessible en ligne la plupart des documents utiles à la vente.
Toutefois, malgré l’ensemble des efforts qui seront fournis sur l’aspect purement administratif de la transaction, l’ensemble de ces mécanismes sera aussi lié au travail de terrain : un bien immobilier ne s’achète pas sans avoir été visité, un diagnostiqueur doit se rendre sur place pour procéder aux diagnostics, et un déménagement ne se fait pas en télétravail. Autant de conséquences en cascade qu’il ne faudra pas négliger et bien anticiper.
Par ailleurs, les banques se sont organisées dès le début du confinement. Nous constatons que les instructions de dossiers suivent leurs cours jusqu'aux éditions des offres de prêts et dans l'attente d'une date de signature définitive des actes de vente.
Voici simplement quelques éléments de réflexions.
La propriété reste un besoin et une volonté impérieuse de la plupart des Français.
Notre culture d’épargnant corrobore ce besoin d’immobilier, car il sécurise, et pousse de nombreux Français à être propriétaire avant la retraite.
Vincent Mazet
Fondateur PBO ASSOCIES
0683270525
&
Laurence Berdoati
Chargée d'affaires privées - Directrice du développement
0622732852
En tant que Chargés d’affaires privées en immobilier, nous proposons régulièrement nos réflexions à nos clients avec qui nous échangeons quotidiennement.
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Un marché immobilier en mode « pause »
Plusieurs scénarios sont envisageables et à prendre en compte pour se construire un avis sans toutefois en tirer de conclusions pour le moment.
Une reprise progressive parallèle à la sortie du confinement
Compte tenu de la baisse des marchés boursiers, les réactions des investisseurs seront très différentes et ne peuvent laisser présager d’une attitude générale sur leur comportement face à leur projet immobilier.
Certains garderont une position d’observateurs du marché immobilier, d’autres souhaiterons rapidement sortir du marché boursier pour l’investir sur le marché immobilier ou amortir leurs dettes en soldant une partie de leur patrimoine immobilier.
Pour les acquéreurs classiques qui tiennent le marché immobilier, les impacts psychologiques ne sont pas à négliger. Le besoin d’être propriétaire d’un toit ne deviendra-t-il pas impérieux ? N’est-ce pas dans notre culture ? Le confinement qui aura allié famille et télétravail ne les aura-t-il pas poussé à souhaiter un autre type de foyer, plus spacieux par exemple ?
Pour le moment, impossible d’affirmer ou d’infirmer la baisse des prix, à ne pas confondre avec la baisse du nombre de transactions. Jusqu’à présent le marché en Ile de France était très tendu, la demande étant plus forte que l’offre.
Compte tenu d’une reprise progressive le nombre d’acquéreurs va-t-il baisser à court et moyen terme ? Rien de certain, nous constatons actuellement une véritable volonté de poursuivre leurs acquisitions et d’avoir de nouveaux projets immobiliers. Ils nous sollicitent déjà sur les futurs biens en vente que nous aurons en charge à la sortie du confinement.
Les effets de la reprise
Si certains acquéreurs veulent anticiper une baisse potentielle des prix, il en sera de même pour les vendeurs, qui le peuvent, et qui préfèreront attendre des jours meilleurs pour mener la vente de leurs biens.
Ne présageons pas de situations délicates, mais les acquéreurs et les vendeurs s’interrogent.
Les effets sociaux du confinement :
y-aura-t’il d’avantage de séparation ? Pouvant entraîner la vente par exemple d’une maison, pour l’acquisition de deux appartements ?
Les effets sanitaires :
Certains acquéreurs opportunistes comptent sur l’augmentation de l’offre liée aux successions, ces situations seront-elles suffisamment significatives pour inonder le marché de biens immobiliers et avoir un effet significatif sur une baisse du marché ? Rien n’est certain.
Concernant les dossiers en cours et à venir, les notaires s’adaptent à la situation et reçoivent les procurations afin de signer les actes.
Une prorogation* des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et l’adaptation des procédures sont donc mis en place pour les compromis qui expirent entre le 12 mars et un mois après la date de sortie du confinement. Nous n’avons pour le moment aucune idée de la date qui sera retenue pour la sortie progressive du confinement.
Les Mairies s’organisent et feront le nécessaire afin de répondre rapidement aux DIA. Nous attendons encore de connaître l’organisation des syndics de copropriété pour répondre aux états datés, les syndics ayant déjà l’obligation de rendre accessible en ligne la plupart des documents utiles à la vente.
Toutefois, malgré l’ensemble des efforts qui seront fournis sur l’aspect purement administratif de la transaction, l’ensemble de ces mécanismes sera aussi lié au travail de terrain : un bien immobilier ne s’achète pas sans avoir été visité, un diagnostiqueur doit se rendre sur place pour procéder aux diagnostics, et un déménagement ne se fait pas en télétravail. Autant de conséquences en cascade qu’il ne faudra pas négliger et bien anticiper.
Par ailleurs, les banques se sont organisées dès le début du confinement. Nous constatons que les instructions de dossiers suivent leurs cours jusqu'aux éditions des offres de prêts et dans l'attente d'une date de signature définitive des actes de vente.
Voici simplement quelques éléments de réflexions.
La propriété reste un besoin et une volonté impérieuse de la plupart des Français.
Notre culture d’épargnant corrobore ce besoin d’immobilier, car il sécurise, et pousse de nombreux Français à être propriétaire avant la retraite.
Vincent Mazet
Fondateur PBO ASSOCIES
0683270525
&
Laurence Berdoati
Chargée d'affaires privées - Directrice du développement
0622732852
Crédit photo portrait : François Darmigny
*Présentation des 25 premières ordonnances prises en application de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de COVID-19 lire
Nous intervenons régulièrement dans l'émission LA MAISON FRANCE 5 en tant qu'expert.