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Hériter d'un bien avec ses frères & soeurs

Régime de l'indivision

Le régime légal de l'indivision est défini par

les articles 815 à 815-18 du Code civil

 

 

 

L’indivision, un sujet « incontournable » et sensible.

 

Quelle famille ne sera pas concernée à un moment donné de sa vie, lors d’un héritage, d’un divorce… par ce vocable qui souvent évoque dans l’inconscient collectif, conflit entre indivisaires, frères, soeurs, parents, craintes d’être floué, ou d’être dessaisi d’une partie d’un bien, de la maitrise du processus.

 

Dans tous les cas votre Chargé d’affaires privées représentera les intérêts de l’ensemble des indivisaires, sera le porte-parole ad hoc et permettra de gagner un temps précieux dans le cadre d’une vente d’un bien immobilier en indivision.

 

Mais d’abord faisons le point.

L'indivision est un régime pour se partager un bien, notamment immobilier. L'indivision peut porter sur tous types de biens, que ce soient des actions, des meubles meublants, des obligations, un contrat ou encore une maison ou un appartement. L'indivision est la situation juridique dans laquelle plusieurs personnes détiennent des droits de même nature sur un bien ou un ensemble de biens, sans que leurs parts respectives soient encore individualisées.

 

Elle a 3 caractéristiques :

 

1- C'est un droit individuel

 

Vous, comme chaque indivisaire, êtes propriétaire d'un droit qui vous est propre…

 

2- L’indivision n'est pas forcément organisée

 

… qui porte sur une fraction d'un bien indivis, sans que les processus de décision ne soient nécessairement organisés à l'avance et comme il est nécessaire d’avoir l'accord de chacun des indivisaires pour les décisions les plus importantes, cela peut conduire à des blocages. On ne peut notamment pas, en principe, forcer l'un des indivisaires à vendre un bien, même s'il est en minorité. Pour éviter cela il est possible d’organiser la gestion de l’indivision en en fixant les règles par la mise en place d’une convention d’indivision.

 

L'indivision mal préparée ou mal organisée est source de conflits entre les différents indivisaires et les situations de blocage

sont très courantes dans la pratique. Il est toutefois possible de prévenir certaines de ces situations conflictuelles en réglant l’exercice des droits indivis par le biais d’une convention d’indivision. Une convention d’indivision est un contrat entre les indivisaires qui organise les rapports au sein de l'indivision. La liberté de s'organiser est alors très grande, pour autant, il ne saurait être dérogé à certains principes du régime légal de l’indivision qui demeureront applicables. Dans certaines limites, une convention pourra obliger un maintien temporaire dans l’indivision pour une durée maximum de 5 ans, notamment afin d’en

pérenniser la gestion, limitant ainsi le droit de partage des indivisaires. En outre, la convention peut prévoir que la prise de certaines décisions (sauf la vente) ne nécessitera qu’une majorité plus souple des indivisaires (par exemple, au-dessus de 50% des parts indivises). La convention peut également organiser l’usage et la jouissance des biens indivis, prévoir la désignation d’un gérant, organiser des modalités de sorties plus souples des indivisaires, ou encore prévoir une clé de répartition des droits, bénéfices et pertes entre les indivisaires.

 

3- Ce droit est précaire

 

Tout indivisaire a le droit de provoquer la vente en vue du partage du bien, quelle que soit l’importance et la valeur de sa part indivise au sein de l'indivision.

 

On ne peut donc pas forcer un indivisaire à vendre mais on ne peut pas non plus l'empêcher de sortir de l’indivision.

 

Ainsi, si l’un des indivisaires souhaite ventre sa quote-part, aucun des autres indivisaires ne peut, en principe, s’y opposer. Cette situation peut amener à la vente de l'ensemble des biens lorsque les autres indivisaires n'ont pas les moyens de racheter les parts du vendeur. Le droit de provoquer la vente en vue du partage est un droit absolu (un seul indivisaire peut le décider, même si son unique but est de nuire aux autres indivisaires), imprescriptible et impératif (il s'impose quoi qu'il arrive, y compris au juge).

 

Conséquence du droit de demander le partage : chaque indivisaire aura la faculté de disposer de ses droits indivis. Ainsi, si l'un des propriétaires souhaite vendre sa quote-part, aucun des indivisaires ne peut s'y opposer. Mais, l'indivisaire dispose également d’un droit de préemption. Autrement dit, lorsqu'un autre indivisaire veut céder ses parts, il doit proposer en priorité le rachat aux autres indivisaires Ainsi, si un indivisaire souhaite céder ses parts à un acquéreur étranger à l’indivision, il doit, en premier lieu, faire connaître aux

autres indivisaires les prix et conditions de la cession envisagée. Les autres indivisaires auront alors un mois pour prendre position. Si aucun d'entre eux n'est preneur, il a alors le droit de vendre ses parts à un tiers.

 

On notera que le droit de préemption ne peut pas être exercé contre le bénéficiaire d’une donation (par exemple, dans le cadre d’une donation des parts indivises à ses enfants).

 

"Dans le cadre d’une vente en indivision, un Chargé d’affaires privées dédié représente exclusivement les intérêts de tous les indivisaires. Il transmet de manière objective et transparente les informations concernant la vente du bien à chacun des membres de l’indivision." Vincent Mazet

Volontaire ou Subie 

 

L'indivision peut être volontaire, si deux acheteurs, par exemple, un couple en concubinage, font le choix de l'achat d'une propriété.

 

Subie, parce que liée à un événement de la vie : lors d’une succession (lorsqu'il y a plusieurs héritiers), un divorce, ou encore dans la dissolution d'une société. Par exemple, au décès d’un conjoint marié sous le régime de la séparation de biens, le conjoint survivant et les enfants du couple peuvent se retrouver en indivision sur un bien.

 

Également, certaines donations peuvent entraîner a posteriori une situation d’indivision : des parents donnent la nue-propriété (indivise) d'un bien à leurs enfants et s’en réservent l'usufruit. Au décès des parents, les enfants seront propriétaires indivis du bien.

 

 

Voici donc quelques fondamentaux sur le régime d’indivision.

 

Pour résumer, la sortie d'une indivision, dans le cas d’un bien immobilier, correspond à la vente du bien indivis en vue du partage du fruit de cette vente.

 

A n'importe quel moment, le partage peut être décidé à l'amiable à l'unanimité des indivisaires ou être provoqué via une procédure judiciaire devant le TGI. 

 

Notre savoir-faire portera exclusivement sur la vente d'une bien immobilier avec une approche empathique, humaine et impartiale, dans le seul intérêt de tous les indivisaires.

 

 

 

Crédit photo : F. Darmigny

 Laurence Berdoati

PBO IMMOBILIER-VINCENT MAZET

Valorisations et Transactions

Chargée d’affaires privées

pbo.berdoati@gmail.com